Exister plus mort que vif !

Ils, elles, sont cent quarante et un mille cinq cents (141500) « sans domicile fixe », en France, selon les estimations de 2012. Sans domicile mais aussi, très vite, sans nom. Rayés des registres du travail et des assurances sous laquelle notre société ploie et croit exister. Morts sociaux. Invisibles sous nos yeux. Si invisibles que leur mort biologique passe inaperçue et, pire, elle est indéfinie, sans nom, anonyme. Comme si ces êtres humains n’existaient pas, comme si la souffrance qu’ils endurent n’existait pas.

Abonnez-vous !

Ce contenu est réservé aux abonnés. Connectez-vous pour y accéder dans sa totalité.

Cet article – texte, dessin, photographie ou infographie - vous a plu par les informations qu’il contient, par l’éclairage qu’il apporte, par la réflexion ou l’inconfort intellectuel qu’il provoque, par sa liberté de ton, par le sourire qu’il fait monter à vos lèvres… SOUTENEZ NOUS ! Il n’est de presse libre sans indépendance financière. GLOBAL est une association de journalistes sans but lucratif, sans publicité, qui ne vit que des abonnements et dons de ses lecteurs, lectrices. Pour s’abonner et soutenir c’est ici.

MERCI DE VOTRE SOUTIEN !

« L'information est indissociable de la démocratie et les journaux d'informations sont faits pour former et nourrir des citoyen-ne-s plutôt que de les distraire »
Gilles Luneau, rédacteur en chef de GLOBAL