Justice flottante

À Mayotte, ce bout de France lointaine flottant sur l'Océan Indien, les principes de justice sont à la dérive. Les locaux de rétention enferment les enfants de Comoriens sans papiers. On les expulse en les appariant avec un adulte qui ne fait pas partie de leur famille. L'administration appelle ça un « rattachement ». Tout cela est illégal. Illégal et officiel. Deux ONG, la Cimade et le Gisti, dénoncent une récente atteinte aux droits de recours, avalisé par la justice suprême en France. Une décision du Conseil d'Etat du 10 décembre.

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